Forum de la Citadelle de Roq
Forum de la Citadelle de Roq
Administrateurs : paquyphoenix, Renaud.
 
 Forum de la Citadelle de Roq  La Citadelle  Manifestations Futures 

 "1855 : Le pourvoi d'une époque" !

Nouveau sujet   Répondre
 
Bas de pagePages : 1  
Istvan
Un Dieu, un Empire. Rien d'autre.
Galet Transcendant
Istvan
22 messages postés
   Posté le 12-02-2011 à 20:18:47   Voir le profil de Istvan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Istvan   

Mesdames ! Mesdemoiselles ! Messieurs !

Je vous annonce fièrement que la suite de "1848 : Aussi éphémère que le printemps" aura bien lieu !


[url=http://images4.hiboox.com/images/0511/1ad21204c86108af8da52c8cb4556920.png]http://images4.hiboox.com/images/0511/1ad21204c86108af8da52c8cb4556920.png[/url]



Merci au Bureau du Consulat d'Elleslande

Le [b]samedi 9 avril 2011[/b], à la salle des fêtes de La Vache (Toulouse), préparez vous à vivre (à survivre ?) à une aventure qui mêle tant l'ambiance historique qu'une intrigue originale, plongée au cœur des années glorieuses du Second Empire, où la victoire sur Sébastopol et l' arrêt Quertier occupent toutes les conversations.

En gros :
-Durée jeu : 10h.
-Nombre d'organisateur : 1.
-Nombre de joueurs : 25.
-Repas : Fourni.
-Lieu : Centre d'animation de Lalande.
-Coût : 10 € par participant.
-Costumes : Exigés (prêts possibles avec l'organisateur).


LISTE DES PERSONNAGES JOUABLES : http://img63.xooimage.com/files/8/5/8/liste-personnage-1855-254a662.pdf

[quote]
[size=150][b]Personnages réservés :[/b][/size]
-Anja Anderssen
-Franz Lizst
-Katalin Làzslo
-Anton von Hunsiger
-Ferencz Vovacs
-Prosper Mérimée
-Istvàn Szabèo
-Karin Kristernels
-Karim El-Bibajad
-George Sand
-Thomas Versaine
-Cédric Courtefeau
-Swen von Hunsiger
-Raymond-Théodore Troplong
-Marie d'Agoult
-Gustave Desnoiresterres
[/quote]


Place à l'intro...


[size=200][b]1855 : Le pourvoi d'une époque[/b][/size]


Voici maintenant deux ans que Louis-Napoléon Bonaparte a rétabli la dignité impériale en France, et que le peuple l'a proclamé Empereur des Français. L'esprit de l'éphémère République s'efface peu à peu, et dores et déjà, chaque citoyen connaît son serment de fidélité envers le chef de l'Etat.

Pour autant, ce changement de régime ne s'est pas effectué sans peines, loin de là.

La Constitution de la Seconde République, oeuvre fortement marquée par l'influence d'Alexis de Tocqueville, instaurait un fonctionnement étatique très proche de celui des Etats-Unis d'Amérique, et pour cause, l'homme cité ci-dessus était alors auréolé du succès de son livre, « De la démocratie en Amérique ».
Ainsi, selon le modèle outre-Atlantique, une Assemblée et un Président se faisaient face, tous deux élus au suffrage universel, ce dernier point étant une spécificité bien française. Alors que l'Assemblée Nationale, chambre unique de ce jeune régime, fût majoritairement composé de républicains, c'est avec stupeur que le candidat Bonaparte quitta ses rangs pour s'installer au Palais de l'Elysée.
En effet, seulement âgé de quarante ans, l'évadé du Fort de Ham parvint à se faire élire par environ 75 % des suffrages exprimés, et l'on sait que la participation avait été particulièrement massive. Beaucoup s'en voulèrent alors d'avoir refuser la proposition d'Alphonse de Lamartine, malheureux candidat à la présidence, qui consistait à empêcher la présentation aux élections des membres des familles royales et impériales, qu'elles soient Bourbons, d'Orléans, et bien entendu, Bonaparte. Cependant, on persistait à le considérer comme « un crétin que l'on menera », selon l'expression du célèbre député Adolphe Thiers.


[size=85]Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République Française.[/size]

Et il est vrai que le premier Président de la République ne cherchait pas à s'affirmer... du moins, dans les premiers temps. Profitant du désordre qu'il règnait encore en France, discréditant petit à petit les républicains, Louis-Napoléon Bonaparte parcouru son pays et accru sa popularité, déjà immense. Il s'entoura de ses plus fidèles alliés, comme Charles-Auguste de Morny, son demi-frère, Charlemagne de Maupas, ancien préfet de Haute-Garonne, Victor de Persigny, le compagnon de toujours, Emile Fleury, excellent conseiller militaire, et tant d'autres. Le gouvernement fût laissé à proprement parlé aux membres du parti de l'Ordre, dont fût issue la candidature de Bonaparte, et notamment à Odilon Barrot, chef de ce dernier, et à Nicolas Changarnier, prenant la tête de la Garde Nationale après sa cuisante défaite aux élections.
Ainsi, aux yeux des députés, le « mal impérial » semblait repoussé, ne gardant que la puissance du nom pour asseoir la perénnité de la République.
Mais le Président attendait simplement son heure. Et si elle n'était pas encore arrivée lors de l'expédition militaire française en Italie, visant à ramener le Pape dans ses domaines face aux troupes de Garibaldi, elle lui fit gagner le soutien des catholiques, et ce à tel point que de grandes figures, comme Lamartine, ne furent réelues, annonçant la fin de la majorité républicaine. Louis-Napoléon Bonaparte parvint même à se concilier Alexis de Tocqueville et son ami, Hypolyte Passy. Quant à Victor Hugo, tout le monde se souvenait encore du soutien qu'il avait apporté à sa présidence. Le glas se fit entendre lorsqu'Alexandre Ledru-Rollin, un des principaux fondateurs de la République, tenta avec un groupe de parlementaires de mettre en accusation le pouvoir exécutif, dénonçant son attitude prohibitif envers le peuple italien. Autant de tentatives qui donnèrent à la majorité législative les prétextes d'une politique stricte, afin de garantir la sécurité et la stabilité du régime, et, bien évidemment, de la présidence. Ledru-Rollin fût alors déporté.


[size=85]Caricature de Louis-Napoléon Bonaparte.[/size]

Mais le chef de l'Etat continua ses voyages en province, et se démarqua toujours de ses pairs. Sur la question italienne, il sut avancer un avis de compromis : il jouissait tant de l'image d'une jeunesse vouée à l'indépendance de l'Italie, que tant d'une éducation tournée vers le respect de Rome. Il gagna de plus en plus de partisans à sa cause.
L'Assemblée Nationale, attaquée de toutes parts, se mettant en contradiction elle-même en affirmant défendre les droits des prolétaires et en n'hésitant pas à ouvrir le feu sur eux, décida de voter la loi électorale du 31 mai 1850, limitant fortement le suffrage universel. Le Président sembla s'en jouer, et se laissa devenir victime devant ceux qu'il considèrait comme « les amis les plus sincères, les plus dévoués qui ne sont pas dans les palais, mais qui sont sous le chaume; et ne sont pas sous les lambris dorés, mais qui sont dans les ateliers et dans les campagnes ».
Déjà, on entendit « Vive Napoléon ! ».

Puis, malgré tout les efforts mis en place par Alexis de Tocqueville et Odilon Barrot, l'Assemblée se refusa obstinément à repousser le mandat de quatre ans qu'était celui du Président. On osa alors parler ouvertement de coup d'Etat imminent.

Ce fût chose faîte lorsque l'opération « Rubicon » fût lancée le 2 décembre 1851.
Pourtant, on disait à l'Elysée que l'on aurait préferé la révision, plutôt que l'exécution de la volonté populaire par le sang.


[size=85]Affiche du 2 décembre 1851.[/size]

En l'espace d'une nuit, les troupes militaires d'Armand de Saint-Arnaud, aux alentours de soixante mille, fidèles au Président, ont encadré les principaux quartiers de la capitale, et les passants ont pu lire sur tous les murs :
« -Article 1 : L'Assemblée Nationale est dissoûte
-Article 2 : Le suffrage universel est rétabli. La loi du 31 mai 1850 est abrogée. »
Le peuple parisien acclama dés lors cette annonce, et se pressa d'aller saluer Louis-Napoléon Bonaparte, parcourant la ville sous les hourras. Il fait savoir qu'il diffusera sous peu un appel au Peuple, dont on sait déjà qu'il fera l'éloge des progrés réalisés sous le Consulat de 1799.

Mais l'Assemblée Nationale n'entend pas se laisser abattre de la sorte, et organise la résistance face à la passivité popuplaire. De la même manière qu'elle naquît, la République fait dresser des barricades, tenace à l'idée de faire reconnaître l'article 68 de la Constitution : « toute mesure par laquelle le Président dissout l'Assemblée Nationale […] est un crime de haute trahison. Par ce seul fait, le Président est déchu de ses fonctions; les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance; le pouvoir exécutif passe de plein droit à l'Assemblée Nationale » . La déchéance de la présidence est votée, Tocqueville s'en retournant aux principes qui étaient les siens, aux côtés de Salmon et de Rémusat.


[size=85]La mort d'Alphonse Baudin.[/size]

La lutte va durer jusqu'au cinq décembre. Mais les députés ne pouvaient réellement l'entreprendre, tant ils subirent les emprisonnements, les déportations, et les condamnations à l'exil, à l'instar de celle de Victor Hugo. Des barricades toutefois se firent, et même si l'entrain n'était l'équivalent de trois ans auparavant, Alphonse Baudin et tant d'autres trouvèrent la mort. Dans ce climat de tension, des incidents se produisirent : c'est le cas dans les boulevard Montmartres et de la Poissonnière.

Finalement, le calme revint. Le constat fut édifiant : seulement cinq cent morts, une « broutille » pour le nouveau gouvernement qui pensait encore aux journées de 1830 et de 1848, où les cinq mille furent largement dépassés. C'est sans difficultés aucune que le plébiscite, promis dans l'appel au Peuple, du 20 décembre 1851, est approuvé. Il est vrai que Louis-Napoléon Bonaparte bénéficiait largement du soutien de la paysannerie, de l'armée, des catholiques, mais aussi des ouvriers, gardant en mémoire les mots de son livre « De l'extinction du paupérisme ».

[url=http://images4.hiboox.com/images/0511/a65af51a3c35c9d7cf302998816ddd66.jpg]http://images4.hiboox.com/images/0511/a65af51a3c35c9d7cf302998816ddd66.jpg[/url]
[size=85]Brochure de « L'histoire d'un crime », par Victor Hugo.[/size]

La France quittait donc le régime républicain pour une dictature césarienne.
Le prince, devenu Président, dirigeait désormais en qualité de Prince-Président pour dix ans.

D'abord redouté par l'opinion internationale, Louis-Napoléon Bonaparte a réedité l'exploit d'Alphonse de Lamartine, et a réussi a calmer les tensions.
Le Royaume-Uni s'est montré favorable au coup d'Etat, par l'intermédiaire des amis anglais du Prince-Président, mais aussi par l'influence de Lord Palmerston, chef de la diplomatie britannique.
L'Empire d'Autriche, avec à sa tête le jeune François-Joseph, s'est abstenu de l'encourager, mais a pu se satisfaire du retour de l'ordre en France, terroir révolutionnaire, et lui a permis de continuer sa progression vers le néo-absolutisme.
La Russie tsariste, quant à elle, considérait alors comme le « gendarme de l'Europe » s'est mis en retrait face à la venue d'un Bonaparte, cependant, comme pour ses alliés autrichiens, la réaction autoritaire a su soulager bien des consciences.

Durant toute l'année 1852, des décrets-lois sont édictés, récompensant et punissant. L'exemple le plus frappant ne fut autre que l'exclusion définitive des membres de la famille d'Orléans, et usant les nouvelles ressources pour féliciter ceux qui avaient soutenu le coup d'Etat, et notamment l'armée et les ouvriers. Mais, paradoxalement, les congrégations féminines et les associations pour les travailleurs, tant qu'elles respectent l'autorité mise en place, sont tolérées, et même encouragées. La règle des avertissements pour la presse est mise en place : au bout de trois, l'édition ferme.
Tout les pouvoirs sont désormais confiés au chef des Bonaparte, et bien évidemment, la Constitution est modifiée, selon un principe familial mais très populaire : « Dans un gouvernement dont la base est démocratique, le chef seul a la puissance gouvernementale; la force morale ne dérive que de lui, tout aussi remonte directement jusqu'à lui, soit haine, soit amour... ».
Selon lui, la France a besoin de temps pour mettre en place un régime similaire à celui du Royaume-Uni, mais dés cet instant, le Prince-Président s'affirmait comme un dictateur qui n'avait rien à voir avec un autocrate : aucun parti unique, suffrage universel confirmé, valeurs de la Révolution de 1789 affirmées, modernisme contrôlé, prospérité encouragée, et éclat patriotique au sein du concert des nations valorisé.

Le ton ainsi donné, Louis-Napoléon Bonaparte est devenu, par le nouveau plébiscite du 2 décembre 1852, approuvé par sept millions de citoyens, « Napoléon, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français ».





Nous sommes en 1855.
La France renaît.


[size=85]Son Altesse Impériale, Napoléon III, Empereur des Français.[/size]

L'Empereur a seul l'initiative des lois, les ministres ne sont responsables que devant Sa personne, Il nomme les membres du Conseil d'Etat et du Sénat, et chaque fonctionnaire ou élu doit Lui prêter serment de fidélité. Son Altesse Impériale voit Son portrait sur les pièces de monnaies, l'Aigle revient comme emblême patriotique, le Code civil porte le nom de Code Napoléon et le 15 août est désormais la fête nationale, en mémoire de la naissance de Napoléon Ier. Comme sous le règne de Louis-Philippe Ier d'Orléans, les élections sont vivement encouragées en direction des candidats officiels, que ce soit par les menaces ou les bourrages d'urnes, avec une généralisation en accord avec les moeurs de cette époque. L'opposition, toutefois, existe. Elle n'est pas seulement dans les pensées de quelques uns, elle a un véritable pouvoir au sein de l'Etat, et provient du fait que l'Empereur refuse de remettre en cause les nominations effectuées par Ses soins, alors que ce pouvoir Lui appartient légitimement.
Les problèmes sociaux sont enfin pris en considération selon la conception napoléonienne, mettant en place les premières caisses d'assurances et de retraites. L'idée de logements pour les plus démunis apparaît enfin, et dés 1851, il y a en près d'une centaine. L'hygiène est une préoccupation majeure, et n'est autre que l'épine dorsale des transformations parisiennes orchestrées par le préfet Georges-Eugène Haussmann, sous la direction personnelle de l'Empereur des Français, allant jusqu'à Lui-même dessiner des plans d'aménagement. De tels travaux stimulent l'économie, et les banques prospèrent. La carte de la France change : des infrastructures modernes se construisent, des systèmes financiers novateurs se mettent en marche, et l'économie parvient à talonner de près la Grande-Bretagne, et ce malgré une démographie moindre. Les voies de chemins de fer se propagent à grande vitesse, pouvant ainsi déservir toutes les grandes et moyennes villes. Les constructions mécaniques, les mines, la télégraphie, les crédits, et la sidérurgie connaissent une avancée spectaculaire.

Mais malgré tout ceci, le paupérisme ne connaît pas son « extinction », et pire, les travaux parisiens jettent des familles entières à la rue. L'ère industrielle avance, ne s'arrêtant guère pour constater ses dégâts. Et depuis le 27 mars 1854, la France est en guerre, aux côtés de l'Empire Ottoman et du Royaume-Uni, contre la Russie. Les maladies qui déciment les troupes, notamment le choléra, sont la cause de profondes désapprobations, soutenues par les premières photographies qui reviennent des opérations.

Pour autant, les Français soutiennent vivement l'Empire, et se réjouissent déjà d'une victoire décisive sur la Russie, à même de renverser les quelques restes du Congrès de Vienne de 1815. Aussi, ils attendent la venue au monde du Prince impérial, issu du mariage entre l'Empereur et Eugénie de Montijo le 29 janvier 1853.


[size=85]Le bal au Palais des Tuileries.[/size]

Nous sommes le 26 septembre 1855.

L'ambassade du Royaume de Bavière, sous la direction de Wilhelm von Passau, a décidé d'inviter plusieurs personnalités de la capitale. Il s'agit bien évidemment de célébrer la victoire des forces britanniques, piémontaises, turques, mais surtout françaises, contre la Russie. En effet, le 9 septembre, le port principal de la Crimée situé à Sébastopol, est tombé. C’est un succès décisif, et il est désormais très probable que la paix s’installe. Mieux, l'Impératrice des Français attend de nouveau un enfant, essayant de faire oublier la tragédie de sa dernière grossesse, victime d'un accident d'équitation; mais c'est surtout l'occasion pour l'ambassadeur de faire valoir ses influences dans la société mondaine parisienne et d'approcher les grands magistrats qui ont conclu l'arrêt Quertier du 7 mars 1855. En effet, von Passau est connu pour la passion qu'il porte envers la matière juridique, et cette jurisprudence de la Cour de Cassation est considérée par tous les spécialistes comme une avancée majeure dans l'histoire doctrinale française. S’il est certain qu’il aurait été plus judicieux d’organiser une telle soirée dans les jours qui suivirent la publication de ce texte si particulier, l’ambassadeur ne pouvait se permettre ce genre d’événement tant la crise orientale occupait toutes ses pensées. Avec la fin de la guerre, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre, et par la même occasion, un excellent prétexte pour lui de pouvoir approcher ces personnes dont il n’ose avouer, sinon l’admiration, du moins le plus profond respect. L'arrêt Quertier a introduit le principe de l'autorité de la chose jugée. Là, où le juge civil pouvait se dissocier du juge pénal, désormais « le pénal tient le civil en l'état », impliquant irrémédiablement une prépondérance de la justice punitive sur celle des libertés individuelles. Plus simplement, il est reconnu aux autorités judiciaires de l'Empire, et plus exactement aux Procureurs, de faire valoir le jugement d'une infraction pénale d'une incidence immédiate et sans concessions en matière civile. Non seulement les faits ne pourront plus être remis en cause par les tribunaux, mais en plus, leurs qualifications préalablement choisies s'imposeront d'elles-mêmse. Encore plus significatif : la question de la culpabilité est également soumise au même traitement. Et pour conclure sur cette décision juridique en parfaite harmonie avec la politique d'ordre de l'Empereur des Français, les juridictions administratives ne seront concernées que sur la constatation des faits, bénéficiant de leurs propres appréciations et qualifications. Ainsi, l'ambassadeur a invité les magistrats Thomas Versaine, Jean-Louis Grenean et bien évidemment, l'illustre Président du Sénat et Premier Président de la Cour, Raymond-Théodore Troplong, personnage majeur de l'Empire. Mais Wihelm von Passau compte bien en profiter pour resserrer les liens qui existent entre l'ambassade bavaroise et ses affiliés. D'autant que la chance lui sourit : depuis le 15 mai, la toute première Exposition Universelle a vu jour en France, attirant à Paris des personnalités rares et talentueuses. Comme à chaque soirée, il n'y aura certainement pas que des Bavarois, ou même que des Allemands : une soirée mondaine reste une soirée mondaine, et qu'importent les prétextes pour s’y rendre. Aussi, la sécurité sera assurée par tout une patrouille de la Garde Impériale, soutenue par des effectifs du Royaume, et chaque convié est de plus contraint de signaler par avance son absence. En clair, tout est mis en place pour que cette soirée soit à la hauteur de la réputation des précédentes.
Car les soirées de l'ambassadeur sont toujours un succès.





[size=85]By me.[/size]


Et vive la Citadelle de Roq !

--------------------
"Il faut estimer comme un bien le moindre mal"
Nicolas Machiavel...
paquyphoenix
Notre Pouvoir est Grand
Roq Majestueux
paquyphoenix
5617 messages postés
   Posté le 16-02-2011 à 22:12:32   Voir le profil de paquyphoenix (Offline)   Répondre à ce message   http://www.citadellederoq.org   Envoyer un message privé à paquyphoenix   

Comme convenu Etienne, j'en suis, Marie aussi.

--------------------
Nous nous réfugions dans l'orgueil, parce que nous avons peur de nous dire la vérité à nous-mêmes. --- L'humanité n'a qu'une seule science : la science du mécontentement. --- L'Unique a créé Nòu pour éprouver les fidèles. Nul de peut aller à l'encontre de la parole de l'Unique. --- Avant de faire un commentaire sur quelque chose, on s'assure de connaître la vérité, sinon on ferme sa gueule ! --- Y'en a, ils croient vraiment que tout leur est du ! --- Citadelle's Webmaster --- www.citadellederoq.org
Luce
Diamant Antique
1135 messages postés
   Posté le 17-02-2011 à 10:41:08   Voir le profil de Luce (En vacances)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Luce   

ça me tente bien

--------------------
Haut de pagePages : 1  
 
 Forum de la Citadelle de Roq  La Citadelle  Manifestations Futures  "1855 : Le pourvoi d'une époque" !Nouveau sujet   Répondre
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
créer forum